Devoir de Mémoire



Jeudi 21 avril 2022
Le Devoir de mémoire réaffirmé par le général IRASTORZA

Le général d'armée Elrick IRASTORZA, interrogé par Radio Aviva à Montpellier, réaffirme la nécessité de commémorer les évènements dramatiques qui ont jalonné notre histoire et dont les leçons, qui font encore sens aujourd'hui, doivent toujours être récitées auprès des jeunes français :


5 novembre 2020
Conférence du général IRASTORZA, Président de la mission du Centenaire, sur les mythes de la Grande guerre

A voir sur Youtube en suivant ce lien


Octobre 2020 : Les Écrivains dans la Grande Guerre

Présentation par Michel de JAEGHERE - Directeur de la rédaction du Figaro Hors-série :
Ils s’appelaient BARBUSSE, DORGELÈS, GENEVOIX, PÉGUY, RADIGUET, KESSEL, BERNANOS, D’ANNUNZIO, JÜNGER. La guerre vint les chercher étudiants, journalistes, écrivains, poètes, instituteurs. Du fond des tranchées, ils tentèrent de décrire l’aventure inhumaine qui se jouait sur les champs de bataille de la Grande Guerre. A l’occasion de l’entrée au Panthéon, le 11 novembre prochain, de Maurice GENEVOIX, dont l’œuvre littéraire surplombe celle des autres par sa véracité et sa sensibilité, Le Figaro Hors-Série consacre un numéro exceptionnel à ces écrivains combattants, poilus, officiers, engagés volontaires. Images des troupes au front et à l’arrière, portraits de douze écrivains partis au feu, regards croisés sur leurs œuvres, bibliothèque idéale de la Grande Guerre font de ce numéro le plus bel hommage aux écrivains de 14-18.

Suivez ce lien pour acquérir ce numéro hors-série.

 

 

 

 

 

 

 


18 juin 2020
Notre Président, Elrick IRASTORZA, participe à l'émission de LCI sur les commémorations

2014 - 2018 : Commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale

2018 : Alors que s’achève bientôt ce long cycle de mémoire collective commencé il y a 4 ans et qui portait le juste nom de « Centenaire de 14-18 », et au moment où notre Promotion s’apprête à honorer nos poilus dans l’ossuaire même qui restera le symbole de cet affrontement gigantesque, il est juste de rappeler aujourd’hui par quelques textes de portée générale ce que fut ce conflit.

C’est ce que fait, ci-dessous, le général d’armée Elrick IRASTORZA, ancien Chef d’état-major de l’armée de Terre, président de notre association et président du conseil d'administration "Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale".

Pourquoi se souvenir ?
Dans quelques mois nous tournerons la page de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre. Trop long pour les uns, bien articulé pour les autres, sans intérêt pour beaucoup malheureusement, ce cycle mémoriel exceptionnel a fait constamment l’objet d’une question qui ne peut se balayer d’un revers de la main : mais pourquoi commémorer aujourd’hui encore la plus grande hécatombe de notre histoire nationale et revenir par le menu sur des souffrances que nous ferions mieux d’oublier une bonne fois pour toutes ? N’avons-nous pas plus urgent à faire, alors qu’il n’y a plus un seul combattant survivant et que nous sommes confrontés quotidiennement et à plus longs termes à des défis d’une ampleur exceptionnelle ?
Il faut se rendre à l’évidence : il en va des peuples comme de chacun d’entre nous. Quoi que nous fassions nous nous souvenons des épreuves terribles que nous avons subies et des grandes ruptures qui ont marqué notre vie, avec l’espoir chevillé au corps que nous saurons tirer les leçons des mauvais jours pour nous construire et bâtir pour tous ceux qui nous suivrons un avenir que nous souhaitons tous meilleur. Interroger le passé pour comprendre le présent et préparer l’avenir, ni les Français, ni la Grande Guerre n’échappent à cette règle.
Histoire européenne puis mondiale, la Grande Guerre restera avant tout, pour nous, une histoire nationale. Épicentre du conflit, le pays en est sorti durablement meurtri avec des chiffres qui dépassent l’entendement : plus de 900 tués par jour pendant 1560 jours, 1 Français sur 28, 36% de la classe d'âge 19 à 22 ans, 4 millions de blessés. Sur 8.000.000 de mobilisés, 1 sur 3 seulement est rentré à la maison à peu près intact, et encore ne parlait-on pas ou alors si peu de PTSD... ! 700.000 veuves, 1.000.000 d'orphelins, des populations malmenées et des destructions d’apocalypse dans la zone occupée et celle des combats. 1.500.000 enfants qui ne naîtront pas soit autant que de tués et de talents engloutis à jamais.
Mais pour les Français, loin devant la grande confrontation internationale qui leur échappe toujours, la Grande Guerre fut avant tout une histoire locale car c’est bien dans nos villes et villages où le monument aux morts égrène la longue liste de Ceux qui n’en sont pas revenus que plongent les racines de notre mémoire. Dans mon village, 1200 habitants à l’époque, 57 tués ont jalonné ces 52 mois de souffrance et toute la longueur du front de Nieuport en Belgique à Koum Kale en Asie mineure. Ils étaient jeunes, 1 officier de carrière, 1 avocat, des travailleurs de la terre et de la vigne pour l’essentiel mais aussi 4 instituteurs.
Nous touchons là le cœur d’une histoire familiale faite de deuil ou de soulagement contenu. Qui n’a pas le souvenir d’un grand père racontant sans haine ni passion l'enfer et la camaraderie des tranchées, qui ne se souvient pas de ces douilles d’obus ouvragées, de ces diplômes sépia prônant les valeurs d'honneur, de droit, de civilisation et de gloire, et de ces médailles qui faisaient d'un vieil homme ne s'en glorifiant pas le héros de la famille ! Qui n’a pas l’exemple d’un aïeul élevé difficilement par sa seule mère ? Qui n’a pas enfin, au fond d’un tiroir, quelques-unes de ces lettres, cartes ou photos jaunies qui suscitent toujours autant d’émotion.
Mais nous ne sommes pas les seuls à avoir souffert de ce terrible affrontement et pour tous les pays entraînés dans cette spirale infernale, il aura été, avec plus de 10.000.000 de soldats tués et près de 9.000.000 millions de victimes civiles, une épreuve toute aussi douloureuse. Fondement de souveraineté nationale pour certains, elle sera malheureusement pour tous, le prélude de lendemains plus terribles encore. Pourtant, elle fascine toujours comme en attestent ces centaines de milliers de visiteurs français et étrangers qui arpentent le champ de bataille, visitent nos musées et nos expositions, participent aux grandes ou plus modestes cérémonies avec une égale ferveur, assistent aux colloques, spectacles et autres évocations ou reconstitutions. Leur motivation ? Comprendre comment on a pu en arriver en si peu de temps à un tel dérèglement mondial et comment des hommes ont pu s’infliger et supporter de telles souffrances aussi longtemps. Et dans le silence des nécropoles, ce ne sont que visages recueillis devant les stèles et les croix, blanches ou noires.
Pour les descendants de nos alliés, la mémoire de la Grande Guerre sur le front occidental, est essentiellement géo-référencée au champ de bataille : la Somme pour les Britanniques, Villers-Bretonneux pour les Australiens, Le Quesnoy pour les Néo-zélandais, Vimy pour les Canadiens, la Lys pour les Portugais, Bois Belleau pour l’USMC, Saint-Mihiel et l’Argonne pour l’US Army, la Champagne pour les Russes et les Italiens, entre autres. Pour nous, Français qui nous sommes battus du premier au dernier jour sur toute la ligne de front et bien au-delà dans les Balkans et les Dardanelles, notre mémoire du conflit est gravée sur nos monuments aux morts. Oui, bien sûr, nous pensons tous, de bonne foi, avoir un aïeul qui s’est battu à Verdun où tant de soldats sont tombés en s’accrochant désespérément à la terre de France, mais c’est bien le monument aux morts qui reste le catafalque où repose notre Mémoire et où se commémorent les épreuves du passé et se répètent, de cérémonie en cérémonie, les messages d’espoirs pour demain.

« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie,
Ont droit qu’à leur cercueil, la foule vienne et prie. »

Gageons qu’à l’occasion du 11 novembre 2018, les Français seront nombreux à faire leur ces vers de Victor HUGO en faisant mémoire ensemble de la plus sanglante effusion qu’ait connue notre pays à ce jour et se laisseront porter par un puissant sentiment de fierté et d’unité nationales en mémoire de « Ceux de 14 » et de tous ceux qui, chaque jour encore, assurent par la force des armes la défense de la Liberté et du Droit et celle de la Patrie et des intérêts supérieurs de la Nation.

Lire : De la Marne à la Victoire

Lire : De Castelnau

4 décembre 2014
L ’Arrière-petit-fils du Maréchal GALLIÉNI rend visite au musée de Clerval, dans le Doubs

Le jeudi 4 décembre 2014, le commissaire général de 1ère classe Jérôme GUILLOZ, président d’honneur du musée de la mémoire et de la paix de Clerval et Monsieur Jean-Louis BRUGGER conservateur, ont accueilli le commissaire général JOZAN, arrière-petit-fils du maréchal de France GALLIÉNI. Au cours de cette visite il a prêté au musée des documents familiaux provenant de son arrière-grand-père maternel illustrant son rôle déterminant au cours de la bataille de la Marne en septembre 1914.

Joseph GALLIÉNI né en 1849, est un ancien élève du Prytanée militaire de la Flèche et de Saint-Cyr. Officier de l’infanterie de marine il participe en 1870 sous le second empire à la guerre contre les prussiens. Il est fait prisonnier à l’issue des combats de Bazeilles.

Par la suite il exerce une grande partie de sa carrière militaire dans les opérations de colonisation menées par la 3ème république, au Soudan, au Tonkin et surtout à Madagascar où il est nommé gouverneur général de 1896 à 1905. En 1914, général de division, il est nommé gouverneur militaire et commandant en chef des armées de Paris pour assurer la défense de la capitale. Il contribue d’une manière significative au déclenchement de la victoire de la Marne en découvrant le premier l’infléchissement vers le sud-est de la 1°armée allemande du général VON KLUCK. Afin de renforcer rapidement la 6°armée du général Maunoury, engagée dans des combats sur l’Ourcq, il fait transporter des troupes, déjà éprouvées, d’est en ouest vers l’armée Maunoury, au moyen de 600 taxis parisiens réquisitionnés. Il est nommé Ministre de la Guerre en 1915 sous le gouvernement BRIAND. Gravement malade, il décède à Versailles le 27 mai 1916. Le général GALLIÉNI est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume le 7 mai 1921.

Dans le cadre de ses expositions commémorant le centenaire de la guerre 1914-1918, le musée de la mémoire et de la paix de Clerval réalisera une vitrine consacrée au maréchal GALLIÉNI où seront exposés les photos et documents exceptionnels prêtés par le commissaire général JOZAN. La municipalité de Clerval et l’équipe dirigeante du musée lui expriment leurs plus vifs remerciements pour cette remarquable initiative qui sans aucun doute attisera la curiosité et l’intérêt des nombreux visiteurs du musée de Clerval, dans le Doubs.
 

11 novembre 2014 au Hartmannswillerkopf

Ce 11 novembre 2014, j'ai officiellement annoncé mon retrait de la présidence du Comité du Monument National du HWK après 11 ans de bénévolat. Bernard COCHIN


3 août 2014 : Cérémonie internationale au Hartmannswillerkopf, Sud des Vosges

En préambule, Bernard COCHIN fait une présentation vidéo de ce que furent les combats dans cette zone et de la raison de péserver ce qui les commémore.

 


Cérémonie présidentielle franco-allemande : Commémoration du centenaire du jour de la déclaration de la Grande Guerre
- Présidents HOLLANDE et GAUCK
- Elrick IRASTORZA et Bernard COCHIN à la manœuvre
Vive la GDG !

 

 


Reportage photos : cliquez ICI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26 mai 2014 : Clerval et son Musée de la Paix

Tout d'abord j'exprime toute mes félicitations à Bernard COCHIN d'avoir pu mener à bien le projet du musée de l'HWK. Je mesure l'ampleur de la mission et je souhaite que les financements seront au rendez-vous pour le concrétiser. Plus modestement, en tant que Président d'Honneur du Musée de la Paix de Clerval, ayant succédé au général (TDM) BATAILLE, je vous informe que ce petit Musée organise dans le cadre du centenaire de la guerre 14-18, tous les ans, une exposition spécifique pour chaque année de la guerre. Actuellement l'exposition est consacrée à l'année 1914. l'année prochaine ce sera l'année 1915...
Ce projet vient d'être labellisé par la mission du centenaire.
Merci Elrick

Jérôme GUILLOZ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 novembre 2013
Un exemple de commémoration
Honneur aux Tirailleurs sénégalais

Le 11 novembre est désormais l’occasion de se souvenir de tous les morts des différents combats, passés ou actuels. Officiers de la GDG, nous les avons honorés, chacun dans sa commune, avec les marques de respect qu’ils méritent.
Dominique ACHILLE, par exemple, nous fait part de son 11 novembre au « Tata de Chasseley ».
Les tirailleurs sénégalais du 25ème RTS, héros des combats de juin 1940 autour de Lyon, n’ont été vaincus que par le nombre. Après des combats acharnés, les prisonniers « nègres » restant furent séparés des « blancs » puis massacrés par les Allemands. Près de 200 soldats africains reposent ainsi dans la seule nécropole africaine en France.
Un « Tata sénégalais, c'est-à-dire « une enceinte de terre sacrée » en Wolof, a été construit à Chasseley, en 1942, sur les lieux même du massacre.
Album photo

Voici ce qu’en dit ACHILLE :
« Mon père, métis martiniquais, ayant souffert du racisme aux Etats-Unis entre 1931 et 1942 (j'essaie de faire court !), et qui habita Lyon de 1947 à sa mort en 1994, a co-créé l'association APAL, pour la "vie" de ce cimetière. Les choses ont sauté une génération, et ma nièce Véronique, lyonnaise, a repris le flambeau.
C'est pour soutenir son engagement que je me suis rendu cette année à cette cérémonie, mais je n'y retournerai sans doute pas chaque année »
Et lisez son compte-rendu au Président de la Saint-Cyrienne

Août 2013 : 1914-1918 - la Grande Guerre vue du Sénat

Dans la perspective des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, le Sénat a procédé à la numérisation de ses fonds d’archives correspondant à cette période, afin de mettre à la disposition du public et des chercheurs ces sources documentaires largement inédites et particulièrement riches, qui montrent l'intense activité du Sénat durant cette période et jusqu'à la signature des traités.
Voir le site du Sénat consacré à la Grande Guerre

Août 2013 : HWK A-1

À un an du début du centenaire de la Grande Guerre, pour lequel tous les départements ont été mis à contribution, l’Alsace possède le seul champ de bataille où des tranchées ont été creusées dans la roche, en moyenne altitude. Le Hartmannswillerkopf renaît grâce à la persévérance de notre petit-co Bernard COCHIN, ancien chef de corps du 15.2 (152ème Régiment d'Infanterie, régiment des Diables Rouges) de Colmar, qui a su drainer vers ce lieu de souffrances (30.000 morts français et allemands sur un kilomètre carré) les finances nécessaires pour la restauration du Monument National et de sa crypte, la création de parcours scénographiés et la construction du premier Historial franco-allemand de la grande guerre.
Lire l'article du JDD
Voir la vidéo sur la spécificité et les enjeux qu'a représentés le site lors de la Première Guerre mondiale
Voir la vidéo sur le projet de l'Historial franco-allemand du HWK

juin 2013 : Mission du Centenaire

La mission du centenaire a pour but, au niveau national et régional, de relayer la commémoration du souvenir des sacrifices consentis par nos anciens pendant les 4 ans de guerre, de 1914 à 1918, en associant les différents pays du monde qui furent impliqués dans cette tragédie.
Le site de la Mission du centenaire est le suivant :
http://centenaire.org/fr/la-mission/la-mission-du-centenaire

Le général d'armée Elrick Irastorza en est le Président du conseil d'administration.

Yves

 

 

Décembre 2012 : Chantier de rénovation du Hartmannswillerkop

Chers amis,
Monument National: pour votre bonne information et pour s'élever un peu au-dessus des miasmes actuels, voici quelques photos prises ces jours-ci et le 11 novembre dans la brume au Monument National du Hartmannswillerkopf restauré après près de trois ans de travaux (2,7 ms €) ainsi que mon discours du 11 novembre.
Prochaine tranche: création en 2013-2014 du "sentier de mémoire". Boucles de 4,5 km sur le champ de bataille (flash codes et panneaux trilingues. 150 points de visite). (750 K€ budgétés). Sentier préparé et dessiné par l'ONF. Historial franco-allemand: le pré-programme muséographique et scénographique du premier historial franco-allemand de la Grande Guerre m'a été présenté le 11 novembre à Colmar (Programmiste: ADAUHR. Colmar). 1300 m2. Images, sons et souvenirs personnels privilégiés selon mes souhaits. 50/50 français et allemand.
Il comprendra un ensemble collections fixes et un ensemble expo temporaires. Un auditorium de 100 places. Une salle de classe. Une boutique et une auberge intégrée (fin 2011, j'ai fermé pour insalubrité l'actuelle qui se trouve à proximité du monument). Capacité simultanée musée et auberge de 100 personnes (2 cars).
Fréquentation: 400 000 personnes passent chaque année devant le Monument sur la route des Crêtes. La fréquentation du monument et du champ de bataille était de l'ordre de 30 000 personnes avant travaux. La montée en puissance est calculée à 80 / 100 000 d'ici 2015. Dont l'effet centenaire et le caractère franco-allemand (pour les Allemands, la Grande Guerre c'est 39-45. Ils n'ont quasiment pas la mémoire ni a fortiori les vestiges de 14-18, d'où le nouvel l'intérêt pour eux et la nouvelle capacité d'attractivité du HWK situé à quelques kilomètres du Rhin).
Coût: 1700 € TTC le mètre carré, tout fini, abords compris. Il me manque 2 Ms + pour boucler un budget TTC de 4,7 Ms. La Fondation Entente Franco Allemande (André Bord) pourrait trouver là un remarquable point d'application à sa vocation, mais se fait tirer l'oreille malgré visites sur le site, réunions à la préfecture de Région (très active) et protestations d'amitié...
Nous recherchons également des mécènes via un cabinet spécialisé. Votre aide serait très bienvenue. Le dossier mécénat peut être envoyé sur demande par le siège du comité HWK qui est à Colmar : Catherine Million Hunckler Fonctionnement: selon les études du ministère du Tourisme notamment, et des estimations faites dans la Somme, sur 100 000 visiteurs, 25 000 visiteurs restent 3 à 4 jours dans la région de la visite et génèrent un CA de près de € 9 millions par an. Le calcul du chiffre d'affaires annuel de l'historial se situe autour de 600 000 €.
C'est "le" programme phare du centenaire de la Grande Guerre, d'autant qu'en accord avec la partie allemande, je dédie officiellement le site à l'amitié franco-allemande. C'est un geste évidemment très politique, plus que symbolique en Alsace et emblématique de la réconciliation sur "le mangeur d'hommes"
C'est pourquoi le HWK est désigné (DMPA : Direction de la Mémoire, des Patrimoines et des Archives) pour être le monument référent des cérémonies du centenaire de la Grande Guerre pour l'année 2015. L'inauguration de tout l'ensemble est ainsi prévue à l'automne 2015 en présence des plus hautes autorités civiles et militaires françaises et allemandes.
Frédéric Pons et Jean-Dominique Merchet ont été parmi les premiers témoins du lancement de tout cela (2003-2015 !).
B. COCHIN
 

Discours

 

Photos


Octobre 2012 : Chantier de rénovation du Hartmannswillerkopf

Pour lire l'article de Haut-Rhin magazine, cliquer ici

Juillet 2010 : Chantier de rénovation du Hartmannswillerkopf

Pour lire l'article des dernières Nouvelles d'Alsace, cliquer ici   

Janvier 2010 : Musée de la deuxième guerre mondiale à Versailles

Je suis secrétaire d'un lieu de mémoire situé au cercle mess de Versailles, 30 avenue de Sceaux.
Ce lieu de mémoire a été conçu et réalisé par Madame d'ALBIGNAC qui est la présidente de l'association. Il présente surtout d'une façon chronologique la deuxième guerre mondiale à partir d'articles de presse de l'époque, un petit espace est réservé à la première guerre mondiale. La visite gratuite de ce lieu prend une heure au minimum.
Pour des raisons de sécurité les visites ne peuvent se faire qu'après rendez vous à prendre auprès de moi-même au 01 30 46 41 32 ou au 06 88 24 88 25.
Cliquer ici pour la plaquette du lieu
Francis FAIT (maintenant décédé) 

11 novembre 2009 : 90ème anniversaire de l’armistice au Hartmannswillerkopf

Chers petits cos, Pour votre info, un petit mot concernant les cérémonies du 90° anniversaire de l’armistice au Hartmannswillerkopf (HWK) situé à quelques kilomètres au Nord-Ouest de Mulhouse, immédiatement au sud du Grand ballon d’Alsace.

Jean-Marie BOCKEL et moi y co-présideront en présence de nombreux ministres ou secrétaires d’état à la défense européens la cérémonie du 90° anniversaire de l’armistice le 10 novembre midi. Cette cérémonie est classée par le SEDAC première parmi les cinq initiatives dédiées ce 11 novembre à la réconciliation franco-allemande. C’est un grand moment pour ce monument qui est un haut-lieu français, absolument magnifique matériellement, militairement et moralement. Sa localisation excentrée l’avait un peu fait oublier, ce qui n’était pas du tout le cas en 14/18 ni après puisque cette partie de la montagne avait été qualifiée de “mangeuse d’hommes” (ni en hiver 44/45, le général de LATTRE ayant fait percer par surprise à son pied en direction du Nord et de l’Est).

Le HWK est l’un des quatre seuls monuments nationaux français érigés après la Grande Guerre avec Douaumont, ND de Lorette et Dormans.
J’en préside le Comité depuis fin 2003 (je ne suis que le septième président depuis sa fondation par le général TABOUIS il y a 90 ans !) et ai lancé à cette date un programme de réhabilitation qui comprend quatre grandes tranches: la crypte et le monument, la construction d’un musée-accueil, la création d’un parcours scénographié sur le champ de bataille qui est le mieux conservé d’Europe compte tenu de la nature rocheuse du sol vosgien, un centre de recherche Histoire au bas de la montagne (de la responsabilité de la communauté de communes de Cernay) (et une tranchée “vivante” s’il me reste des fonds).

Le coût total du programme est de 6 millions d’Euros. Il est soutenu (et en partie financé) par l’Etat jusqu’à son achèvement et financièrement garanti par le Conseil Général du Haut Rhin. Y participent également et principalement la Région Alsace, la Communauté de communes de Cernay, la Communauté européenne au titre des fonds Interrreg, les Allemands (notamment le VDK, : organisme d’entretien des tombes) et bien sûr les particuliers qui, très nombreux ont répondu à la souscription publique lancée par le Comité en début d’année. (Si vous voulez souscrire, il n’est pas trop tard. Adressez vos dons - déductibles - à “Direction du Tourisme. HWK. 1 rue Schlumberger. 68000 Colmar". Vous recevrez un reçu et je ferai établir dans le futur musée un grand panneau sur lequel figureront les noms de tous les donateurs.

Je dispose actuellement des fonds nécessaires à la réhabilitation de la crypte (12 000 - douze mille- soldats français inconnus y reposent sous un grand bouclier en bronze) et du monument qui sera achevée en 2009. L’objectif final pour tout le site est le “Centenaire de 1914”. Je serai prêt avant cette date !

Après cinq ans de travail parfois difficile, c’est pour moi une fierté de constater qu’on va parvenir à nos fins. Je considère en effet cette oeuvre de réhabilitation matérielle et de pédagogie comme une dette morale vis-à-vis des officiers, sous-officiers et soldats, dont mes chers Diables Rouges du 152 et les Chasseurs, qui pendant quatre ans, au même endroit d’une crête et d’un col, sont montés à l’assaut, ont conquis, tenu, perdu, repris sans se poser trop de questions, et sont morts selon leurs convictions.
Je crois qu’il faut considérer cela avec beaucoup de simplicité, sans mythe, sans appropriation, sans mélange d’idées ou de notions comme c’est un peu le cas actuellement.
C’était la guerre, c’était des braves. Ils sont toujours exemplaires. Honneur à eux.

Bon 11 novembre 2008 à tous.

Général (2S) Bernard COCHIN   

 

Travaux et cérémonies au HWK entre 2008 et 2014

Cliquer ici pour le discours de Bernard COCHIN du 10 novembre 2008

 

Cliquer ici pour l'album photos sur les travaux et cérémonies entre 2008 et 2014





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